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Le blog des surdoués
19 janvier 2008

La réussite de l'école Finlandaise

Le système Finlandais est le système scolaire qui connaît le moins d'échecs. S'inspirer de leurs atouts me semble être la base à instaurer dans cette école de surdoués. En voici les principes que j'ai adaptés à l'aide de mes connaissances du fonctionnement biologique des apprentissages

cerisier

- Ecole fondamentale de 7 à 16 ans (avec continuité dans les méthodes)

- Pas d'école primaire et secondaire, rien n’est secondaire tout est fondamental

- Pas de cours magistral : les mages sont les gens qui ont tous les pouvoirs en entretenant des mystères – ici le but est de démystifier les connaissances et de permettre au jeune de se les approprier

- Dialogue maître-élève prioritaire - le maître ayant un rôle de coach, pas de dispensateur universel des savoirs

- Journée de classe plus courte qui respecte les rythmes biologiques : pause entre 11h et 16h – deux tranches : matin de 9 à 11h pour la mémorisation - le soir entre 16h et 18h pour les apprentissages

- Pas de travail à la maison donné par l'école

- L'école doit être est un service. Les professeurs sont au service des élèves et de leurs famille), ils dialoguent directement sans intermédiaire (pas de conseiller de "vie scolaire", pas d’assistante sociale ou psychologue attachés à l’établissement). Les problèmes relationnels ne sont soumis aux parents que lorsque la recherche de solution directe par le dialogue avec l'élève n'a pas abouti (et en ce cas l'élève n'est pas tenu à l'écart de l'entretien)

- Les élèves participent activement à la construction du sens et des savoirs

- C'est à chacun de choisir son chemin pour parvenir à la connaissance (tous les chemins sont respectés et légitimes)

- Les conduites d'apprentissage ne sont pas moralisées. L'échec n'est pas attribué à une insuffisance de travail, à une résistance ou à un refus des savoirs. Il n'est pas l'indicateur de l'immoralité de l'élève. La réussite n'est pas le révélateur de sa "bonne volonté". L'humiliation n'est pas une arme pour stimuler les "mauvais élèves". On accorde toujours une deuxième chance de réussir un test raté. Ce qui fait qu’il n’y a pas d’échecs

- L'hétérogénéité est la norme

- Pas de compétition

- Pas de notation chiffrée avant 13 ans (et quand des notes chiffrées sont données, elles sont étalées sur une fourchette réduite entre 4 et 10). Aucune note ne venant "récompenser l'effort", l'élève ne "travaille" pas pour la note. Pas de calcul de moyennes

- Pas de redoublement

- Pas de filière

- Pas d'orientation par défaut, c'est l'élève qui choisit

- Pas d'examen obligatoire en fin de cursus fondamental (type BEPC)

– l’élève peut passer le baccalauréat en candidat libre bien sûr en fin de parcours

- Le partage des savoirs par la coopération entre élèves est la norme (ce qui exclut la compétition)

- L'école est la maison des élèves, ils s'y sentent chez eux, ni intrus, ni otages.

- L'espace scolaire n'est pas un territoire réservé, les parents y ont accès

Bref, l'élève est au centre du système et la pédagogie est la préoccupation première des enseignants.

Source : d’après le blog très intéressant : http://education3.canalblog.com/

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