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Le blog des surdoués
13 juillet 2014

Les génies sont notre futur

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Cet article développe bien le problème de la situation actuelle des enfants surdoués que l'on tente de scolariser normalement. Le Maitreya Raël en fait le commentaire et vous trouverez ci-dessous quelques citations extraites du magazine RaelScience qui s'intéresse aux innovations d'actualité.
"Un tiers des enfants surdoués serait en échec scolaire, une grande partie d’entre eux présentant des signes d’une souffrance psychologique importante : pour quelles raisons et par quels mécanismes?Le sujet que je vais développer n’est pas politiquement correct : me préoccupant ici d’une partie de la population infantile qui a comme point commun la vivacité d’esprit et l’avance intellectuelle, je sais que je risque fort de me faire taxer d’élitiste. Comme ma pratique concerne des adultes et des enfants de tous niveaux d’efficience, voire pas efficients du tout, je ne me sens pas concernée par cette étiquette. Cependant, recevant nombre d’enfants doués en difficulté et en grande souffrance, j’ai trouvé tellement de similarité dans leurs parcours que j’en ai peu à peu tiré des conclusions que je souhaite livrer ici.

Il vient pour la première fois avec ses parents. Il ne me regarde pas en face, il a 4 ans, 6 ans, 8 ans... Ses parents n’en peuvent plus. Il est insupportable en classe, n’écoute rien, oublie de prendre les devoirs à faire, se fait remarquer. A la maison, cela commence à ne pas aller non plus. Il est à la fois exubérant, ne se contenant pas, et taciturne, se livrant peu. Ses parents ont du mal à reconnaître l’enfant gai et éveillé qu’il était petit, curieux de tout, posant plein de questions, stupéfiant l’entourage par ses réflexions très mûres. C’est assez vite après l’entrée en maternelle qu’une certaine morosité s’est installée. Mais celle-ci passe au moment des vacances, moment où l’enfant retrouve sa joie de vivre.

A moi, l’enfant livre un vécu douloureux. Les autres se moquent de lui. Lui n’apprécie pas leurs jeux violents, et ne trouve pas malin de répondre par des coups quand on le brutalise. Résultat, il est rapidement devenu bouc émissaire de phénomènes de groupes avec rejet et humiliations, et, s’il en parle aux adultes, on lui conseille simplement de s’éloigner de ses bourreaux. Parfois on lui dit que c’est lui qui le fait exprès. Il décide de ne plus en parler à personne.

En classe il ne se sent pas bien. Il s’ennuie à entendre répéter des choses qu’il a comprises tout de suite, et cesse d’écouter. On dit de lui qu’il est dans la lune, en fait, il pense au jeu de stratégie auquel il joue chez lui, ou au livre en cours, en attendant que l’enseignant introduise une notion nouvelle. Mais quand celle-ci arrive il a parfois tellement décroché qu’il ne sait plus de quoi on parle, et l’enseignant se met à douter de ses capacités, ce qui l’amène, lui, à se croire idiot.

Au fur et à mesure que nous parlons tous les deux, son visage s’éclaire, et je découvre une pensée précise, un vocabulaire riche, qui tranchent avec le tableau décrit par les parents ou l’enseignant.

 

La passation du test a un effet thérapeutique. Mais inquiétant pour les parents. Nous sommes dans une telle idéologie anti-élitiste que prétendre avoir un enfant intelligent semble être un crime de lèse-démocratie, en tout cas, l’annonce de difficultés certaines.

 

C’est curieux : autant nul ne doute du fait qu’il existe des personnes aux potentialités intellectuelles réduites nécessitant un enseignement particulier et, plus tard, un emploi adapté (voire des structures de prise en charge plus lourdes quand la déficience est au niveau du handicap sévère), autant un grand nombre de professionnels fait preuve d’une prudence extrême dans l’affirmation d’un surdouement, prudence qui confine quelquefois à la négation pure et simple du phénomène. J’ai entendu, de la part de professionnels : « Avec ce QI-là (128), ce n’est pas un enfant doué, c’est un enfant poussé », « Avec ce QI-là (146), cette enfant est anormale », « Le surdouement est un symptôme comme un autre »... Parfois, des psychologues ne donnent pas le résultat du QI aux parents, alors qu’ils le paient. Probablement pour ne pas donner la « grosse tête » à l’enfant ou à sa famille. Moyennant quoi, le jeune continue d’être persuadé que ses difficultés viennent d’un manque d’intelligence de sa part.

 

Je suis assez frappée du fait que la stigmatisation de l’intelligence à l’école ou au collège est telle que nombre de parents sont extrêmement inquiets quand on leur annonce la précocité de leur enfant.

 

Et un certain nombre de jeunes sabotent volontairement leur parcours scolaire pour ne pas être traités d’« intellos » et mis au ban du groupe. Un jeune de primaire dont les résultats chutaient me l’a dit. Son meilleur copain a été clair : « C’est les copains, ou les bonnes notes »... Et j’ai eu pas mal de témoignages de stratégies d’échec délibéré pour ne pas sortir du rang, quitte à se faire condamner par les parents ou les profs...

 

Alors, d’où vient le mal ?

 

L’intelligence élevée s’accompagne en général d’une grande sensibilité. Le goût pour l’abstraction, la résolution de problèmes complexes, la curiosité d’esprit, mènent assez souvent à des interrogations métaphysiques assez éloignées de celles qu’abordent les compagnons de la même classe d’âge, ce qui isole le jeune précoce. Du moins tant qu’il n’a pas trouvé le copain aussi en avance que lui avec lequel il pourra refaire le monde dès la communale...

 

Ces caractéristiques ont toujours existé chez l’enfant particulièrement intelligent, et si l’on revisite l’enfance de nos grands artistes et inventeurs de génie, on y retrouve davantage de vécus douloureux que d’images rose bonbon. Cependant, depuis une vingtaine d’années, cette souffrance se généralise, et s’accompagne d’une augmentation massive du taux d’échec scolaire chez l’enfant précoce, ainsi que du nombre de dépressions, avec parfois passage à l’acte suicidaire. Des associations de parents d’enfants doués se sont créées, et des spécialistes se sont penchés sur la question. Quand on fréquente un peu ces associations, on est frappé de cette douleur, autant chez les parents que chez les enfants.

 

Que se passe-t-il donc ? Qu’est-ce qui a changé dans nos modes d’éducation qui conduit à cet échec, et qui fait que ce qui devrait être source de joie devient malédiction ? Je vais émettre quelques hypothèses concernant des éléments divers concourant au même résultat, sans pouvoir les développer ici comme cela le mériterait.

 

En premier lieu, le découragement par l’institution scolaire des sauts de classe, avec la limitation à un saut de classe par cycle. Un enfant qui est prêt à apprendre à lire et à écrire à 4 ans va s’ennuyer pendant deux ans en maternelle, perdre le goût d’apprendre, faire parfois ses apprentissages seul et sans méthode, et avoir un déficit de communication avec ses pairs. D’où ce que l’on appelle la « dyssynchronie » : il va, à la maison, continuer à écouter les adultes, les informations, déchiffrer seul, etc. Et, pendant le même temps, ne pas apprendre à lacer ses chaussures parce que ses petits camarades n’en sont pas là... Son énergie psychique peu mobilisée par ce qu’on lui enseigne va se libérer en pitreries ou hyperactivité. De plus, tout étant facile, il ne développe pas de méthode, ce qui va le pénaliser plus tard.

 

Ensuite, l’attaque, pour des raisons idéologiques, du talent. Dans ma jeunesse, celui qui avait une idée pertinente et originale était plutôt valorisé. Maintenant, on lui dit : « Tais-toi, laisse parler les autres. » Une enseignante disait d’un enfant doué de sa classe de CP, qui savait lire à la rentrée de septembre : « C’est bien, parce qu’il ne se met pas en avant par rapport aux autres ! » Oui, à part que ce petit garçon s’est retrouvé très déprimé après quelques mois de ce régime. Il n’y a pas de reconnaissance de ce qui est important pour l’enfant, sa capacité et son appétence à comprendre des choses nouvelles.

Enfin, la forme de l’enseignement. Pas le contenu, mais le mode d’approche. L’enseignement dans les petites classes privilégie de nos jours, pour une pédagogie d’éveil, l’introduction des notions par l’exemple. Or, ce qui intéresse l’enfant doué c’est le plus souvent la compréhension analytique des phénomènes. Il peut se retrouver en échec si les éléments de cette compréhension ne lui sont pas donnés. Et, même s’il parvient à suivre, son intérêt est émoussé.

 

C’est pourquoi je suis pour une scolarisation de l’enfant au niveau maximum de ses compétences, qu’il soit précoce, normal, ou peu efficient.

 

De nombreux aspects ne sont pas abordés ici, notamment celui de la validité des tests d’intelligence. Beaucoup de choses ont été dites sur cette question. Je m’en tiens à une conception très basique du test dont le résultat n’est, de toute façon, qu’approximatif : une échelle permettant d’évaluer la quantité d’épreuves réussies par un individu, comparativement à ce que parvient à faire la moyenne des gens de son âge. Je ne fais pas non plus la différence que font certains entre les enfants précoces et les enfants doués ou surdoués. Je trouve que ces distinctions, et surtout l’assimilation d’une certaine qualité de fonctionnement intellectuel, à un profil psychopathologique particulier, tendent à ostraciser encore plus ces enfants, qui ont besoin, davantage que d’être étiquetés, d’être compris."

 

Source: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-souffrance-de-l-enfant-precoce-40944

 

texte de Liliane Baie

 

_____________________________________________________________________

 

Cf. article reproduit par Raël Science avec commentaire de Raël :

 

COMMENTAIRE DE RAËL

 

Cet article est parfaitement juste ! Les écoles et les universités appartiennent au passé, et sont totalement obsolètes. En 1 heure sur Internet, les enfants, quel que soit leur âge, apprennent plus qu’en 1 semaine à l’école. Et des choses qu’ils aiment, ce qui est encore plus important. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai appris à l’école une quantité de choses qui m’ont fait perdre mon temps, et qui ne m’ont jamais servi à rien pendant ma vie : comme les noms des batailles de Napoléon, l’algèbre, la table de multiplication, etc... Il est temps de détruire toutes les écoles et universités, et de les remplacer par une éducation libre et gratuite grâce à Internet, où les enfants apprennent ce qu’ils choisissent d’apprendre, sans avoir à suivre je ne sais quel programme concocté par un gouvernement. Que fait actuellement l’éducation scolaire ? Elle prend des enfants doués (c’est le cas de presque tous les enfants) et elle en fait des citoyens obéissants, prêts à l’emploi pour les entreprises. Alors qu’une véritable éducation devrait d’abord faire des personnes heureuses, et alors seulement, quand on prend plaisir à ce que que l’on apprend, on peut devenir un génie dans la science ou dans l’art.

 


http://founder.limkokwing.net/blog/children_start_life_as_geniuses_until_schools_make_them_average/

 

Children start life as geniuses until schools make them average

 

Thursday, 8 March 2012

 

Filed under Education, Human Capital

 

[...]

 

98% of kindergarten children score as geniuses in creativity

 

Famous American inventor and futurist Buckminster Fuller (July 12, 1895 – July 1, 1983) made perhaps one of the most important observations about the education system over 40 years ago.

 

All children are born geniuses” he said “and we spend the first six years of their lives degeniusing them.”

 

The data seems to bear this out.

 

Longitudinal studies show that while 98% of kindergarten children score in the genius range for divergent thinking, the percentage significantly shrinks the more formal education the child receives!

 

We are born with divergent thinking - the essential ability to be creative which is very much a part of the human DNA. We are hardwired to think creatively.

 

This has shaped the history of human civilization.

 

Yet, most education systems over the last 100 years is to suppress this innate human ability.

 

[...]

 

Les enfants sont des génies à leur naissance, jusqu’à ce que l’école les fasse rentrer dans la moyenne

 

Jeudi 8 mars 2012

 

Sujet de l’article : éducation, ressources humaines.

 

[...]

 

98% des enfants de maternelle ont des scores de génies pour leur créativité

 

Le célèbre inventeur et futurologue américain Buckminster Fuller (12 juillet 1895 – 1er juillet 1983), fit peut-être, il y a plus de 40 ans, l’une des plus importantes observations sur le système d’éducation.

 

Tous les enfants naissent génies,”, dit-il, “ et nous passons les six premières années de leurs vies à leur faire perdre leur génie.”

 

Les données dont nous disposons semblent lui donner raison.

 

Des études longitudinales montrent que, si 98% des enfants de maternelle ont des scores de génies sous l’angle de l’originalité de pensée, ce pourcentage diminue significativement en même temps qu’augmente l’éducation scolaire reçue par l’enfant !

 

Nous sommes nés avec une pensée originale – la capacité essentielle pour être créatif – qui fait vraiment partie de l'ADN de l’être humain. Nous sommes câblés pour avoir une pensée créative.

 

Cette capacité a permis de façonner l’histoire de la civilisation humaine.

 

Et pourtant, la plupart des systèmes éducatifs des cent dernières années cherchent à supprimer cette capacité innée de l’être humain.

 

[...]

 

Si vous souhaitez commenter cet article, merci de le faire ci-dessous.

 

Plus d'informations sur le site www.earthpeopleorg.org

 

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